Un bâtiment figure déjà à l'emplacement de la maison sur le plan cadastral de 1811. Il appartient alors à Jean Billaud (1767-1836), maréchal-ferrant, époux de Marie-Thérèse Guionnet. La propriété est ensuite achetée par Pierre Alexis Benoist (1800-1856), propriétaire, époux de Marie-Madeleine Etien (1799-1879), fille et soeur de maires de Saint-Jean-de-Liversay. Ils habitaient jusqu'à présent à la Goronnière. Comme l'indique le cadastre, Pierre Alexis Benoist se fait construire une nouvelle demeure en 1852, avant de mourir dès 1856. C'est alors que la municipalité, conduite par son beau-frère Louis Etien, cherche un nouveau lieu pour loger le presbytère (qui se trouvait depuis 1815 près de là, dans l'impasse du 2 bis rue de l'Aunis). Il est un temps envisagé d'acheter la demeure de la veuve Benoist, soeur du maire, mais on lui préfère finalement la maison Quoy (6 rue du Docteur Quoy). Au milieu du 20e siècle, les bâtiments annexes de la maison abritent une fabrique de limonade tenue par Gaston Petit puis son fils Francel.
Demeure
Dossier IA00043532 réalisé en 2019Fiche
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La maison et son portail vus depuis le sud.
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Parties constituantes
- cour
- portail
- communs
Dossiers de synthèse
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Maisons et fermes : l'habitat à Saint-Jean-de-Liversay
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Voir
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Saint-Jean-de-Liversay, les bords de Sèvre : présentation
Saint-Jean-de-Liversay
Sommaire
Parties constituantes non étudiées | cour, portail, communs |
Dénominations | maison, demeure |
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La parcelle 793, en bas à droite, sur le plan cadastral de 1811.
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La maison, dominant le bourg, vue depuis le sud.
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La maison et ses dépendances vues depuis le sud-est.
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La maison et son portail vus depuis le sud.
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La cour et les communs vus depuis le sud-ouest.
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La maison et sa marquise vues depuis l'ouest en 1980.
Aire d'étude et canton | Vallée de la Sèvre Niortaise, Marais poitevin |
Adresse | Commune :
Saint-Jean-de-Liversay Lieu-dit : Bourg Adresse : 4 rue de l'Aunis Cadastre : 1811 B 793 ; 2019 OB 77 |
Période(s) | Principale :
milieu 19e siècle
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Dates | 1852,
daté par source
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La maison est située en retrait par rapport à la voie. Elle dispose d'une cour latérale, fermée par un portail à piliers maçonnés et en arrière de laquelle se trouvent des communs (écurie ?). La maison domine le bourg de son très haut toit à croupes (7 mètres de hauteur), couvert en ardoise et surmonté d'épis de faîtage en zinc. Ce toit est souligné par une corniche, tandis qu'un solin marque la base de la façade. Celle-ci présente trois travées d'ouvertures. La seconde travée, décentrée, comprend la porte qui possède un encadrement mouluré et que surmonte une corniche. Elle était encore abritée en 1980 par une marquise en ferronnerie couverte en ardoise, laquelle a disparu. Les appuis des baies sont saillants.
Murs | calcaire
moellon
enduit
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Toit | ardoise |
Étages | 1 étage carré, comble à surcroît |
Couvertures | toit à longs pans
croupe
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Typologies | Maison indépendante, Maison de maître, 3 |
Statut de la propriété | propriété privée
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Références documentaires
Documents d'archives-
1809-1909 : entretien et restauration de l'église de Saint-Jean-de-Liversay, acquisition et travaux au presbytère.
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1813, 1824-1954 : état de section, matrices et registres des augmentations et diminutions cadastrales de Saint-Jean-de-Liversay.
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1811 : plan cadastral de Saint-Jean-de-Liversay.
Chercheur au Service de l'Inventaire du patrimoine de Poitou-Charentes puis Nouvelle-Aquitaine de 2005 à 2017, directeur du Centre vendéen de recherches historiques depuis 2017.
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