Ferme dite le Bois Rosier, actuellement maison

La ferme du Bois Rosier, qui n'apparaît pas sur la carte de la région par Claude Masse en 1720, figure en revanche bel et bien sur le plan cadastral de 1811. Elle est alors partagé entre Joseph et René Pigernier, demeurant tous deux à Thairé-le-Fagnoux, et leur beau-frère Georges Challat, tonnelier, qui demeure là. Ils ont pu en hériter de leurs parents et beaux-parents, Jean Pigeonnier (1703-1761), journalier, et Jeanne Tarut (1717-1787). L'essentiel des bâtiments actuels peut remonter à la première moitié du 19e siècle.

La ferme est située entre les hameaux de Luché et de Sourdon, à la lisière entre les terres hautes, au sud, et les marais, au nord. Elle comprend un logis, précédé d'une petite cour dans laquelle se trouve un puits, et prolongé de dépendances à gauche (grange, étable ?). Une autre dépendance (hangar en pierre auquel était adossé un toit à porcs) prend place à l'ouest. La façade du logis présente deux travées d'ouvertures et quatre baies au rez-de-chaussée.