L'archéologie a détecté plusieurs traces d'occupation ancienne de la commune de Saint-Christophe. Des pierres dressées, dont la nature n'a pas pu être déterminée, sont situées sur une hauteur près de la Fourgeodie. Le Camp de la Faye, de forme rectangulaire, situé au nord de la commune, serait un ancien camp fortifié protohistorique. Une exploitation antique a été découverte dans le hameau de Brac. Saint-Christophe contenait sous l'Ancien Régime deux principaux fiefs, le château de la Court-Saint-Christophe, dans le bourg, et le château de Pairs, au sud de la paroisse. Des souterrains ont été découverts dans le bourg, reliant notamment le château et l'église. La paroisse dépendait autrefois du diocèse de Limoges. L'église, d'époque romane, était entourée du cimetière jusqu'en 1860 environ. Selon Nanglard, une chapelle, qui appartenait au XVIIe siècle aux Grands-Carmes de Mortemart, était située dans le hameau du Grand-Mesurat. De nombreux chronogrammes du XVIIe siècle ont été repérés dans la commune de Saint-Christophe, principalement à proximité de la Marchadaine. Cela témoigne d'une période de construction importante, observée également sur la commune voisine de Montrollet. Le hameau du Marousse présente un grand nombre de bâtiments anciens. Selon la tradition orale, le manoir du Marousse serait un ancien hôpital situé sur les chemins de Saint-Jacques. Des blocs de minerai de fer ont également été découverts dans ce hameau et indiquent probablement la présence d'une ancienne forge. La commune de Saint-Christophe est composée du territoire de la paroisse de Saint-Christophe et d'une petite partie de la paroisse de Saint-Quentin, démantelée en 1792. En 1843, le conseil municipal de Saint-Christophe demande le rétablissement du canton de Brigueuil et dans le cas où il ne serait pas rétabli, appelle l'attention sur la position " plus centrale " de la commune de Saint-Christophe. Un plan de juin 1858, dressé à l'occasion du transfert du cimetière, permet de distinguer l'organisation du bourg, avec la localisation entre autre de l'église, du château, de l'ancien et du nouveau cimetière et de la place publique. En 1893, un bail à ferme est adjugé pour cinq ans pour l'enlèvement des boues dans le bourg, Grand'Rue, rue de la Fontaine et pêcherie du grand cimetière. Un autre bail à ferme est adjugé pour cinq ans pour les places du marché.
Avant la construction de l'école-mairie en 1909, plusieurs projets d'établissement d'écoles, réalisés ou non, ont été menés par la commune de Saint-Christophe. Le 11 juin 1846, par ordonnance royale, une maison est achetée en vue de la transformer en maison d'école. En 1849, le maire adresse une lettre au sous-préfet pour achever la construction de la maison d'école. L'enquête publique réalisée en 1885 pour la construction d'une école-double mairie fait ressortir qu'il existe une école primaire libre de filles. Constatant que l'ancienne école est mal située, le conseil municipal approuve en 1885 un projet de construction d'une école double-mairie sur des terrains appartenant à M. de Feydeau, dans la pièce de Treillaux, parcelles D3 et D14, entre le presbytère et le chemin de grande communication n° 30. Trois lettres successives du préfet en 1888, 1889 et 1891, demandent au sous-préfet de fournir le dossier complet du projet de construction de cette école-double-mairie, à quoi le sous-préfet répond que le dossier est toujours entre les mains du maire. En 1885, parallèlement au projet de construction d'une école-double-mairie, existe un projet d'école de hameau à la Cigogne.
Une passerelle est construite en 1878 sur la Marchadaine, en un lieu non précisé. Un terrain est acheté en 1899 pour permettre l'élargissement du chemin de Brigueuil à Saint-Christophe, dans le bourg. Une grange est alors détruite. Le conseil municipal émet le voeu, en 1856, que le chemin de grande communication n° 30 de Confolens à Limoges soit classé au rang des routes départementales. Plusieurs arguments sont avancés : ce chemin est entièrement achevé " depuis deux à trois ans ", il s'agit d' " une des voies de communication les plus importantes de environs ", " les transactions entre ces deux villes se font par ce chemin ", qui est plus court que celui qui passe par Etagnac.
En 1822, Saint-Christophe comptait 1222 habitants et a atteint son maximum de population en 1846 avec 1250 habitants. La population a ensuite légèrement diminué jusqu'à 1017 habitants en 1911. Après la Première Guerre Mondiale, la population descend à 907 habitants en 1921, puis à 733 en 1946 après la Seconde Guerre Mondiale. Saint-Christophe a ensuite connu un important déclin démographique. En 1999, la commune comptait 315 habitants.